PRIMATURE

ERADICATION DU VER DE GUINEE

Tous contre la maladie du ver de Guinée,

Le gouvernement tchadien est engagé et déterminé

Le gouvernement tchadien fait de la santé de la population, une de ses priorités. Son engagement à éliminer toutes sortes de maladie sur le territoire national est sans équivoque. Dans cette optique, le Premier Ministre, chef du gouvernement l’Ambassadeur Allah-Maye Halina, coordonnateur de l’action gouvernementale, représentant le Président de la République, Chef de l’Etat Mahamat Idriss Déby Itno, a présidé ce 17 septembre, une réunion internationale de haut niveau sur l’éradication de la maladie du ver de Guinée.

Les crises humanitaires qui ont pour conséquence les maladies d’origines diverses font désormais du Tchad, l’épicentre de la dracunculose. C’est pourquoi, selon le ministre de la santé publique du Tchad, ces crises humanitaires qui causent des milliers de déplacés mettent plus que jamais la communauté internationale face à ses responsabilités.

Dans son allocution de circonstance, le Chef du Gouvernement note qu’en effet, si « aucun cas de maladie du ver de Guinée n’a été enregistré sur la période allant de 2001 à 2009 sur l’ensemble du territoire national, en 2010, alors que le Tchad attendait la certification pour l’éradication de cette maladie, notre pays a connu une recrudescence des cas humains. En 2012, une nouvelle donnée épidémiologique est apparue.  Il s’agit des infections animales au ver de Guinée. Depuis lors, notre pays est redevenu endémique à cette maladie.  Aujourd’hui, le Tchad fait partie des rares pays qui rapportent des cas et des infections à cette maladie. » C’est pourquoi l’évolution de la situation de la maladie du ver de Guinée demeure un problème de santé publique qu’il convient au gouvernement de s’y pencher à travers cette réunion de haut niveau.

Pour rendre les décisions sorties de cette réunion plus concrètes, les ministres de la santé des pays des zones endémiques à savoir le Cameroun, la Centrafrique et le Tchad, la Présidente Directrice Générale du Centre Carter et le Directeur des programmes d’Éradication du ver de Guinée, Ambassadeur du système de santé dans la sous-région ont signé un engagement collectif dit « engagement de N’Djaména » en vue d’éradiquer la maladie du ver de guinée. Cet engagement doit couvrir aussi bien « l’accès à l’eau potable à toutes les communautés et particulièrement celles des zones endémiques, et la mobilisation des ressources pour la lutte contre cette maladie », souligne le Premier ministre, Allah-Maye Halina.

À cet effet, l’engagement des partenaires exerçant dans le secteur de la santé est plus que nécessaire pour renforcer la résilience face à cette maladie du ver de Guinée.

Pour rappel, la maladie du ver de Guinée appelée dracunculose, est une maladie parasitaire invalidante, causée par une infection à Dracunculus medinensis, un long ver filiforme. L’eau contaminée par des puces est souvent la cause principale de l’infection de ces parasites.

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1 réflexion sur “ERADICATION DU VER DE GUINEE”

  1. TOUJOURS AU SERVICE DE SON PAYS.

    Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement l’ambassadeur Allah-Maye Halina, un homme d’action, mes félicitations pour l’engagement.

    Il faut maintenant la descente sur le terrain pour sensibiliser d’avantage la population contre la maladie du ver de Guinée.

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